* ita
Paramètres

Bookland

Adam Mickiewicz

Aperçu
Adam Bernard Mickiewicz herb Poraj, né le 24 décembre 1798 à Zaosie (pl) ou dans la ville proche de Nowogrodek (en Russie impériale, aujourd'hui Navahroudak, en Biélorussie), mort le 26 novembre 1855 à Constantinople, est un poète et écrivain...
Adam Bernard Mickiewicz herb Poraj, né le 24 décembre 1798 à Zaosie (pl) ou dans la ville proche de Nowogrodek (en Russie impériale, aujourd'hui Navahroudak, en Biélorussie), mort le 26 novembre 1855 à Constantinople, est un poète et écrivain polonais, qui a passé une partie de sa vie en France et a été professeur au Collège de France en même temps que Jules Michelet. Adam Mickiewicz, c'est avant tout un immense créateur, l'un des plus grands poètes romantiques européens, intellectuel (ses cours au Collège de France étonnent par la fraîcheur de leur point de vue). Il est célébré dans son pays natal comme le père spirituel de la littérature polonaise moderne, un rôle qu'il partage avec les autres « bardes-prophètes » tels que de Zygmunt Krasiński, Juliusz Słowacki et Cyprian Kamil Norwid. Contrairement aux « poètes maudits », sa vie est par la suite relativement douce. La seule fantaisie qu’il se soit permise, c'est d’interrompre le pape et de le saisir par la manche de sa soutane. Émigré en Russie, il ne connaît que des persécutions bénignes. Il surmonte les déceptions amoureuses ainsi que son veuvage précoce sans perdre la maîtrise de lui-même. Sa vie a été sobre mais intense, sans atermoiements entre conscience et réalisation. Il sublime un amour malheureux en immortalisant « Maryla ». Le succès littéraire presque immédiat, son engagement politique, lui confèrent le rôle de chef moral reconnu par toute la nation polonaise. Son œuvre littéraire n’occupe que quinze années de sa vie, mais cela a suffi pour le faire connaître comme l’un des plus grands poètes romantiques. Il puise son inspiration dans la tradition polonaise et catholique. Ballades et Romances (1822) est folklorique, Les Aïeux (1823) sortent de la terre lituanienne, et Conrad Wallenrod (1828) révèle son engagement patriotique. Inventant une nouvelle fonction à la poésie, le « poète national », il a été surnommé à tort « Hugo polonais ».