Homère (en grec ancien Ὅμηρος / Hómêros, « otage » ou « celui qui est obligé de suivre ») est réputé avoir été un aède (poète) de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. On lui attribue les deux premières œuvres de la littérature occidentale : l’Iliade...
Homère (en grec ancien Ὅμηρος / Hómêros, « otage » ou « celui qui est obligé de suivre ») est réputé avoir été un aède (poète) de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. On lui attribue les deux premières œuvres de la littérature occidentale : l’Iliade et l’Odyssée. Il était simplement surnommé « le Poète » (ὁ Ποιητής / ho Poiêtếs) par les Anciens.
Il est encore difficile d'établir aujourd'hui avec certitude si Homère a été un individu historique ou une identité construite, et s'il est bien l'auteur des deux épopées qui lui sont attribuées. Cependant plusieurs villes ioniennes (Chios, Smyrne, Cymé ou encore Colophon) se disputaient l'origine de l'aède et la tradition l'individualisait en répétant qu'Homère était aveugle.
La place d'Homère dans la littérature grecque est tout à fait majeure puisqu'il représente à lui seul le genre épique à cette période : on lui a attribué l’Iliade et l’Odyssée dès le VIe siècle av. J.-C., ainsi que deux poèmes comiques, la Batrachomyomachia (littéralement « la bataille des grenouilles et des rats ») et le Margitès, et les poèmes des Hymnes homériques. La langue homérique est une langue déjà archaïque au VIIIe siècle av. J.-C. et davantage encore au moment de la fixation du texte, au VIe siècle av. J.-C. : elle est associée à l'emploi de l'hexamètre dactylique.